14 février 2012

Traduction libre | Motivation to exercise affects behavior VF

La motivation à faire de l’exercice influence le comportement
Le 13 février 2012

(Medical Xpress) – Chez de nombreuses personnes, la motivation à faire de l’exercice fluctue au fil des semaines, ce qui détermine si elles seront actives physiquement ou non, soulignent des chercheurs de la Penn State. Pour comprendre la manière dont elle influence le comportement, ces derniers ont observé les niveaux d’activité physique intentionnel et réel d’étudiants candidats au baccalauréat. « Plusieurs d’entre nous prennent comme résolution du Nouvel An d’être plus actif et croyons demeurer aussi motivés toute l’année », commente David Conroy, professeur de kinésiologie. « L’une des observations faites durant cette étude est que notre engouement peut se modifier grandement d’une semaine à l’autre, et ces variations peuvent miner l’atteinte de nos objectifs. » Conroy et ses collègues ont recruté 33 participants et étudié parallèlement les intentions et la concrétisation de ces derniers chaque semaine durant une période de 10 semaines. Durant l’étude, les participants devaient se connecter à un site Internet sur lequel ils cotaient leur détermination à pratiquer des activités physiques au cours de la semaine. Pour quantifier l’activité physique, ils devaient porter un podomètre quotidiennement durant les quatre premières semaines. Le groupe de chercheurs a découvert que, dans de nombreux cas, le degré de motivation varie hebdomadairement, ce qui influence le comportement du sujet. Les résultats de l’étude sont publiés dans la dernière édition du Journal of Sport & Exercise Psychology. « Notre désir d’être actif physiquement change au cours des semaines parce que tellement d’autres engagements sont à notre horaire », souligne Conroy. « Il se peut qu’une semaine nous soyons malade ou que nous devions rencontrer une échéance au travail. Ou, dans le cas d’étudiants, un examen à anticiper. Quoiqu’il en soit, il semble que ces variations soient effectivement pernicieuses. Nos résultats suggèrent que les personnes dotées d’une ferme intention de s’activer ont de meilleures chances de persévérer, alors que celles dont la volonté démontre d’importantes modulations ont plus difficulté à motiver le comportement souhaité. » Selon Amanda Hyde, bachelière en kinésiologie, ces derniers peuvent néanmoins réussir à intégrer l’activité physique dans leur vie.

Source: site Internet Medical Xpress
medicalxpress.com/news/2012-02-affects-behavior.html